éditions : TRÉDANIEL
2012, PARIS
22 Cartes, cahier 149 pages 13cm/9cm
C’est sur la pression d’amis que je me suis amusé à créer ce jeu afin que les lecteurs puissent se familiariser avec la symbolique des lettres hébraïques. Je voulais que sur chaque carte on trouve l’essentiel de la valeur kabbalistique de la lettre. J’insiste sur l’aspect ludique et pédagogique de ce jeu mais pas divinatoire.
THÈME ET ILLUSTRATION :
cartes illustrées et mise en page par Lalou accompagnées d’un livret de 149 pages.
QUATRIÈME DE COUVERTURE :
22 lettres pour se construire et s’incarner : Cette série de 22 cartes est une manière d’approfondir les symboles véhiculés par les lettres hébraïques. Ces lettres mystiques opérant depuis des millénaires sont porteuses de questions et d’archétiques pouvant nous aider à mieux comprendre les différentes phases de notre vie dans ses multiples dimensions. Le bibliste et calligraphe Frank Lalou propose d’une manière ludique, tout en nous intéressant à la valeur kabbalistique des lettres, d’interroger nos tendances et nos choix. Chaque lettre revêt un aspect positif et un autre négatif. Chacune nous parle de cette polarité qui anime nos vies : séparation-unification. Le tirage de 3 cartes permet de mettre en mouvement les questions du jour. La créativité de chacun est requise pour cette confrontation des symboles. Nous entrons par cette manipulation des énergies des lettres dans l’univers où se sont les questions qui nous construisent plus que les réponses.
éditions : DE L’EAU
CERET, 2009
édition bibliophilique à tirage limité
36 pages sur papier Hahnemüle, 39cm/27cm
L’histoire de notre amitié entre Woda et moi, est ponctuée de livres de bibliophilie. J’aime beaucoup voir mes textes illustrés par d’autres mains que les miennes et puis seul Woda pouvait comprendre graphiquement les 22 poèmes qui mettent en jeu l’amour et les lettres de l’alphabet hébraïque.
THÈME ET ILLUSTRATION : dessins de Woda, poèmes de Lalou.
EXTRAITS :
ZAYIN, le glaive, le phallus, la mémoireLe sexe érigé, le glaive brandi, la mémoire aux abois. Pénétrer toute chair, que le sang jaillisse, chaud et lourd. Va-et-vient des guerres et des amours. Que les batailles, homme oublieux, te servent de calendriers, que tes maîtresses marquent de petits cailloux blancs les chemins de ta vie. Mais le jour venu, tu apprendras, le poignard dans tes flancs, que tu passes à côté de chaque cycle qui te crève les yeux, à côté de la vie.
éditions :
ALBIN MICHEL
PARIS, 2000
68 pages, 22cm/13cm
Combien de livres faudra-t-il que j’écrive ou que je calligraphie pour faire le tour de ce texte qui me hante depuis plus de quarante ans. Ce livre est à l’origine de la collection LES CARNETS DU CALLIGRAPHE. J’avais proposé à Jean Mouttapa de créer une collection où chaque calligraphe présenterait son texte préféré et où il pourrait aussi parler, en fin d’ouvrage, de son rapport aux lettres.
THÈME ET ILLUSTRATION :
illustration et essai sur la calligraphie.EXTRAIT : (traduction Patrick Calame)
I-1 Chant des chants de Salomon.
I-2 Qu’il me baise des baisers de sa bouche...
car tes amours sont meilleures que le vin.
I-3 Au parfum tes huiles sont bonnes ; en huile, ton nom se répand, c’est pourquoi les jeunes filles t’aiment.
I-4 Attire-moi, courons après toi !
Le roi m’a fait venir à ses chambres, dansons et réjouissons-nous en toi !
Évoquons tes amours plus que le vin ! Elles t’aiment sincèrement.
I-5 Je suis noire et désirable, filles de Jérusalem,
comme les tentes de Qédar, comme les tentures de Salomon.
I-6 Ne me regardez pas, car je suis noirâtre, car le soleil m’a dévisagée ;
les fils de ma mère se sont enflammés contre moi,
ils m’ont placée gardienne des vignes. Ma vigne à moi, je ne l’ai pas gardée.
éditions :
ALTERNATIVES
PARIS, 1999
96 pages, 32cm/16cm
Quand on est passionné par les récits bibliques et qu’on découvre que les cultures voisines avaient des éléments de mythes en commun, on est pris d’un vertige qui nous pousse à l’étude. Ce livre présente les trois créations de l’homme chez les Sumériens, les Grecs et les Hébreux. Pour cet ouvrage, j’ai pu profiter de la générosité du plus grand spécialiste de la Mésopotamie, Jean Bottéro. Ce livre était aussi très important pour moi car l’éditeur, Mme Bukiet, laissa toute liberté à ma créativité.
THÈME ET ILLUSTRATION :
illustration et essai sur les genèses de l’humanité : Le Mythe du Super Sage en akkadien, le Protagoras de Platon et l’Adam de la Bible.
ILLUSTRATIONS : calligraphies en grec, cuneiforme et hébreu
EXTRAIT : Les trois textes présentés dans cet ouvrage nous éclairent sur la manière de pressentir l’origine de l’humanité par des peuples aussi différents que les Grecs, les Hébreux ou les Mésopotamiens. Pourtant ces trois civilisations fondatrices de mythes s’entendent sur bien des points dans leurs profondes intuitions : l’homme est une créature divine puisque créé par les Dieux ou par Dieu ; la forme humaine telle que nous la connaissons encore aujourd’hui est le résultat d’une œuvre d’art modelée toujours par les Dieux ou par Dieu, dans l’argile ou la terre. Cette présence de la terre (étymologie du nom d’Adam : adamah, la terre) se retrouve dans nombres de traditions. Cette intuition serait-elle le produit des influences multiples entre ces plusieurs points du bassin méditerranéen, ou bien vint-elle aux être humains spontanément ? Il ne faut surtout pas oublier que si ces trois mondes nous apparaissent étanches (différents types de croyances et de familles de langues, indo-européennes et sémitiques) il existait depuis la plus haute Antiquité des relations commerciales, et qui dit commerce dit aussi commerce des idées et des croyances. Confronter ces trois textes, le Supersage sumérien, la Genèse hébraïque et le Protagoras grec, nous plongera dans la nuit des intuitions profondément humaines.
éditions : GRANDIR
1997, 22 pages, 21cm/21cm
Les éditions Grandir m’ont donné l’occasion d’exprimer mon amour pour la langue grecque moderne. Dans les débuts de ma trentaine durant trois années, j’ai pu me rendre régulièrement à la faculté des lettres de Nice pour y passer mon diplôme universitaire de grec. J’ai découvert ce magnifique poème grâce la grande chanteuse Angélique Ionnatos.
THÈME :
traduction et illustration de chacun des vers du poème d’Élytis par LalouEXTRAIT : Belle et étrange patrie. Telle que celle qui me fut donnée, je n’en ai point vue.
Elle jette une ligne pour prendre des poissons, attrape des oiseaux.
Elle plante un bateau dans la terre, un jardin sur les flots.
Elle pleure, baise le sol et s’expatrie. Elle habite cinq chemins et recouvre sa force.
Lorsqu’elle va prendre une pierre, elle la lâche. Lorsqu’elle va la sculpter il en sort des merveilles.
Elle s’embarque sur un esquif, atteint les océans.
éditions : GRANDIR
1996, 30 pages, 21cm/21cm
Ce petit livre pour ma fille Léa qui naquit deux ans plus tôt. Son texte est celui d’une comptine qui clôt le repas de Pâque, les enfants adorent. Graphiquement, il était intéressant pour moi de travailler le format carré.
THÈME ET ILLUSTRATION :
illustation et traduction Lalou de la comptine de la fin du repas de la pâques juive. 11 calligraphies couleur. 11 monogrammes français, 11 hébreux
PRESSE :
Frank Lalou est un des très grands calligraphes français de ce tournant de siècle. De culture hébraïque et grecque, il ne se borne pas au seul champ français. Dans une vaste bibliographie, qui concerne aussi bien la réflexion sur l’art calligraphique et ses nouveaux enjeux que la production d’œuvres bibliophiliques souvent confidentielles (beaucoup de livres uniques) et appréciées des collectionneurs, il ne cesse de révéler la tradition, voire d’y ramener sans cesser d’inventer. C’est dans ce rapport à la fois attentif au passé et curieux du présent qu’il a proposé Le chevreau de mon père : une comptine que l’on trouve à travers toute l’Europe, dans les tavernes des îles grecques, dans les chemins creux des campagnes françaises, mais aussi, dans la version proposée par Lalou, à la table solennelle et festive du repas de la Pâque juive, en fin du long repas de la Haggadah. [...] (René Turck).
Bréviaire du Voyageur Amoureux
3 éditions : Reyne de Coupe et Alternatives
1997-2002-2007
70 pages, 24cm/13cm
L’idée de ce livre est venue de conversations avec Georges Colleuil dans l’ascenceur , il habitait au 3e et moi au 4e étage. C’est ainsi que nous nous laçames tous les deux dans la recherche amoureuse des «JE T’AIME» dans toutes les langues. Avec ses trois éditions, avec au moins dix mille lecteurs, nous sommes sûrs qu’il existe de nombreux couples qui ont commencé leur vie commune grâce à ce petit ouvrage.
THÈME ET ILLUSTRATION :
lexique regroupant 200 traductions de la formule Je t’aime. 34 calligraphies pleine page en noir et 12 en couleur pleine page. Nombreux culs de lampes et vignettes. Calligraphies en Français, Grec, Hébreu, Éthiopien, Arménien, etc... par Lalou.
PRESSE :
Calligraphe professionnel, Frank Lalou a rédigé de nombreux ouvrages sur ce thème. Il a illustré plusieurs textes poétiques sacrés et profanes issus de la tradition juive, chrétienne ou orientale. Parlant l’hébreu et le grec, Frank Lalou mène depuis une quinzaine d’années une carrière en France et à l’étranger. Il crée des tableaux, des livres uniques, réalise des vitraux pour les synagogues ou les églises. Certaines de ses œuvres sont exposées au Musée Picasso d’Antibes et au centre régional des Lettres en Aquitaine. Je t’aime est le titre de son dernier ouvrage paru à la Reyne de Coupe, une nouvelle maison d’édition dirigée par Georges Colleuil. Il nous offre un bouquet de Je t’aime calligraphiés dans des langues du monde entier. [...]
(Actualité juive 15 Janvier 1998, Jean--Jacques Biton)
éditions : ALTERNATIVES
1995, PARIS
85 pages, 19cm/10cm
Durant cinq années, j’ai été happé par le beauté et la puissance des Psaumes de David, ce livre est une collection des meilleures traductions du Psaume 23, L’Éternel est mon Berger, du Moyen Âge à nos jours. Il est aussi mon premier livre publié en grande diffusion, grâce à Mme Bukiet des éditions Alternatives. Ce petit ouvrage m’a ouvert beaucoup de portes, il me permettra par la suite de publier avec Patrick Calame, LES PSAUMES chez Albin Michel.
PRÉFACE DE JACQUES LACARRIÈRE :
Si l’on voulait la preuve qu’aucune traduction, si juste ou parfaite soit-elle, ne peut être définitive, ce recueil en fournirait une illustration particulièrement convaincante. Les seize traductions successives qu’il propose du Psaume XXIII de la Bible constituent autant de jalons passionnants, en même temps qu’éphémères, du long chemin qui va des traducteurs de la Septante, au IIIe siècle avant J.-C., à l’auteur du présent recueil, Frank Lalou, qui offre en épilogue sa propre traduction. Car au poème et chant biblique qui constituent l’original, chaque traduction a donné la couleur, la musique, la substance propres à la langue de son siècle. Autant d’interprétations donc, au sens musical de ce terme, pour restituer la mélodie, le rythme et le sens de la partition d’origine. À quoi s’ajoute, puisqu’il s’agit de texte sacré, interprétation des théologiens vérifiant l’orthodoxie de la traduction pour corriger ses éventuelles dérives réformistes, baptistes ou jansénistes.[...] Quoi qu’il en soit, la lecture de ces seize exemples – eux-mêmes sélectionnés – apporte un vivant, émouvant témoignage sur l’évolution du français. Il faut remercier Frank Lalou d’avoir ainsi réuni ce concert – ou ce concile – de traducteurs, tous animés d’une ferveur évidente. Interprètes, d’un chant d’où la musique a disparu, ils ont essayé de remplacer par leurs mots la harpe du roi David. Le harpiste des mots, voilà ce qu’est, ou ce que devrait être, le traducteur des psaumes. Ces psaumes qui n’ont pas craint de mettre en chanson la sagesse de Dieu.